Cabinet du Docteur Mohamed Zouaoui

Cabinet du  Docteur Mohamed Zouaoui
44 bis Avenue Bab Jedid , Tunis

LIRE POUR PENSER ET ETRE EN BONNE SANTE Headline Animator

Indépendance d'esprit et liberté de pensée !!!

Voici venue l'heure de la vérité ! Je suis heureuse de révéler la véritable vie et le parcours d'un médecin de la résistance de sa naissance à sa mort ... (1906- 1994) ...

mercredi 9 février 2011

L'ingérence de la politique dans les concours des hôpitaux (ils n'existent plus) et la gestion hospitalière n'est pas nouvelle !!!

Docteur Mohamed Zouaoui (1906-1994)  a fait l'objet d'une ingérence de la part du Néo-Destour en 1950 dont le délégué à Paris, feu Dr Ali Fourati  l'a obligé à renoncer au concours des hôpitaux de Tunis en faveur du candidat favori  du parti au poste de chef de service de l'Hôpital Sadiki  ...  La Révolution du 14 janvier 2011 a devancé  la publication de ses mémoires "Les Mémoires du Silence" déjà annoncées sur mon mur facebook et dans des mises au point parues en réponse à des conférences du docteur Amor Chédly sur l'Histoire de la Médecine Tunisienne ...J'ai toujours été frappée par l'amnésie de grands médecins comme le Docteur Brahim Gharbi et le Docteur Saïd Mestiri à ce sujet ...Lors de ce dernier concours des hôpitaux de Tunis, organisé à Paris en 1950, et pour lequel il y avait trois candidats tunisiens , Dr Salah Azaïz, Docteur Okbi et Docteur Mohamed Zouaoui, mon père avait eu une excellente note à l'écrit et avait fait l'objet de la part d'un collègue médecin radiologue, membre du jury, de chantage et de menaces suite à l'excellente note reçue à l"écrit et qui pouvait  porter ombrage au candidat du Néo-Destour ...Il avait eu l'audace qu'on lui a toujours reproché de tenir bon et de passer ce concours malgré le refus qu'on lui avait adressé à ce sujet par le Ministère de la Santé de l'époque ...(lettre de refus à l'appui) !
En 1959, chef de service intérimaire, il voit le service de l'hôpital Charles Nicolle partagé entre lui,assistant depuis 1951 au sein du service du Pr Jean Demirleau et le Dr Essafi, arrivé en Tunisie en 1957, enfin troisième injustice en 1962 , nomination sur ordre présidentiel du Docteur Zouheir Essafi en tant que chef de service de chirurgie de l'hôpital Charles Nicolle ...Son nom a été barré à la  Présidence sur instigation de qui ? De Ahmed Ben Salah ??? ou de quelqu'un d'autre ...Les archives de l'hôpital Charles Nicolle contiennent tous les compte rendus opératoires des interventions subies par les manifestants blessés au cours de cette décennie 50 ...( J'ai retrouvé un blessé du 18 janvier 1952, qui raconte comment et dans quelles circonstances il a été opéré par le docteur Mohamed Zouaoui) Et comme toujours il a toujours dit qu'il n'avait fait que son devoir de patriote et qu'il ne voulait ni décoration ni autre chose...
Après l'Indépendance, de nouveaux visages de médecins qui n'ont pas vécu la lutte contre le colonialisme sont arrivés et ont cueilli le fruit de la lutte de leurs aînés...C'est avec cette colère contre l'injustice que j'ai vécue toute ma vie...Et j'espère qu'aujourd'hui l'Histoire se ressouviendra de sa mémoire ...
L'ingérence du politique dans la médecine n'est pas nouveau  et doit être éradiqué une fois pour toutes...
Ce chirurgien dont on va publier les mémoires a vu sa carrière saccagée par les instances politiques malgré son concours inégalable en ce temps-là ...La lutte contre le colonisateur a été menée par de nombreuses personnalités dans de nombreux domaines, et notamment, il s'agit ici de la chirurgie viscérale abdominale et thoracique ...Il a pratiqué les premières opérations sur le coeur en 1955- 56 ...On a saccagé sa carrière parce qu'il avait un esprit libre et indépendant ...et on l'a pratiquement gommé de l'histoire de la médecine soit par ignorance soit par opportunisme...C'est la Tunisie qui a perdu cette compétence avant l'heure ...Avant de mourir, l'une de ses dernières phrases a été "Et puis, je m'en fous "...J'aurais aimé le voir vivant aujourd'hui pour profiter du bonheur de la Liberté retrouvée!
C'est aussi un message aux Jeunes, l'ingérence du parti était là avant la prise de pouvoir définitive et n'a fait qu'empirer au fil des années...Chaque médecin de cette époque a vu son nom nommer sa rue ; la rue ou l'avenue ,  l'ex- Avenue Aristide Briand, c'est lui qui l'a mise en valeur et qui a drainé par la suite un grand nombre d'institutions de la Santé ...Il a été l'un des premiers à créer le comité de quartier de Bab-Saadoun, lutté contre la pollution sonore de l'ex salle de fêtes , devenue Centre de transfusion sanguine, en plein centre hospitalier ...Aujourd'hui, alors qu'il avait été le premier à construire une clinique dans cet endroit, cette avenue est devenu un centre incontournable de toutes les institutions qui comptent en matière de santé publique : Ministère de la Santé, Faculté de Médecine et de tout le centre hospitalier, c'est lui le premier qui a mis cette avenue et cet endroit en valeur ; c'est lui qui a fait communiquer le bas de l'avenue avec son point le culminant , par le passage d'un trax  et pour accéder plus facilement à Charles Nicolle ...Mort en 1994, le pays ne lui doit-il pas cette ultime reconnaissance ? Aucune rue, aucun hôpital, aucun amphithéâtre ne portent son nom même s'il a fait partie des pionniers de la chirurgie tunisienne et des pionniers de la formation des cadres de la santé, à l'Ecole Avicenne dès 1957 et qu'il était tout indiqué pour assurer la relève à l'avènement de l'Indépendance... Je ne vois pas quel est le sens d'une avenue ou d'une rue Djebel Lakhdhar, rue que tout le monde a toujours appelé Saada edooktour Mohamed Zouaoui ...Paix à son âme et à celle de ceux qui lui ont fait du tort...


FAÏZA ZOUAOUI SKANDRANI 
Le 09 février 2011

lundi 27 décembre 2010

Tunisia-Health-Expo-OIC-Health-

A noter !!!

mercredi 22 décembre 2010

Halte au piratage et au détournement du contenu web ...

Je suis vraiment scandalisée par le fait que je ne puisse plus publier dans la page communication santé autrement que par ce blog :
Je ne sais qui en est responsable ... Peut-être une personne en qui j'avais confiance par le passé et qui en abuse ?
Le deuxième objet de mon scandale, c'est qu'une lectrice a piraté purement et simplement ce que j'ai écrit sur les vertus du caroube, avec ponctuation en sus , à la virgule près !!!
Un minimum d'éthique consiste à respecter la propriété intellectuelle d'autrui!
Je ne publie jamais un texte qui n'est pas de moi sous ma signature !!! C'est immoral...
A BON ENTENDEUR, SALUT ...

FAÏZA ZOUAOUI SKANDRANI

Docteur Mohamed ZOUAOUI 1906-1994 -Notice biographique -

La vie du Dr Mohamed Zouaoui, premier assistant de chirurgie à l’hôpital Charles Nicolle à Tunis en 1951 est étroitement liée à l’histoire universelle contemporaine et aux événements qui ont précédé l’accès de la Tunisie à l’Indépendance. L’un des traits marquants de sa vie est son profond humanisme et sa passion pour l’éthique et le respect du serment d’Hippocrate qu’il a prêté en 1945 à Paris …
Mohamed Zouaoui est né à Tunis le 25 décembre 1906 au sein d’une famille d’origine algérienne et andalou-turque. Il fut élevé par sa grand-mère paternelle qui était « kouroughlia », c’est-à-dire andalou-turque, dotée d’une très forte personnalité et qui avait après le décès de son père, Mustapha Jaafar à Soliman et le départ de son époux pour La Mecque, quitté sa ville pour s’installer au cœur de La Médina de Tunis, au 39 Rue Saïda Ajoula. Elle gagnait sa vie en filant la laine et en la vendant au Souk Al Laffa. Quand son fils Sadok Zouaoui, a atteint l’âge de travailler, elle lui déconseilla l’agriculture et l’encouragea à acquérir un commerce tout près de la place Romdhane Bey.
Séparé de sa mère à l’âge de 2 années, Mohamed Zouaoui fut confié à sa grand-mère paternelle qui l’éduqua selon les rites andalous avec une douceur stoïque. Il fréquenta d’abord le Kouttab et l’école coranique de la rue Sidi Ben Arous avant de s’inscrire à l’âge de 14 ans à l’école française du Morkadh sans le dire à son père. Il fut inscrit directement au cours moyen et dut travailler dur pour obtenir son certificat d’études primaires au bout de 2 ans. Il entra ensuite au Collège Alaoui d’où il sortit major de promotion deux années de suite.
Il accéda au Lycée Carnot où il suivit les cours de la 4e, 3e et 2e et quitta la Tunisie en 1929 pour poursuivre ses études en France tout en donnant des cours de mathématiques et en faisant le surveillant d’internat d’abord à Evreux, puis à Chambéry, à Périgueux et à Bordeaux jusqu’en 1934 …à Vincennes, à Saint-Cloud, à Beauvais, enfin à Dijon …
Au lieu de poursuivre ses études à la Zitouna et d’entrer directement en 3e année, il a préféré s’inscrire à l’école primaire française du Morkadh alors qu’il avait 14 ans et directement au cours moyen pour pouvoir suivre les conversations de ses amis en français …il dut faire preuve d’une volonté de fer et trimer dur 3 années de suite pour obtenir son certificat d’études primaires et l’année où il l’obtint il fut le seul à y réussir …
Il entra au Collège Alaoui, puis au Lycée Carnot avant de se décider à partir pour La France pour fuir les querelles avec sa belle-mère qui voulait le voir quitter les études pour travailler et doter avantageusement ses demi-sœurs en âge de se marier.
Son père lui donna 1000 francs à l’époque et une lettre de recommandation pour le fils d’un de ses amis qui était surveillant à l’Ecole Pratique de Commerce et d’Industrie d’Evreux : c’était en 1929-1930, en plein dans la crise économique। Il obtiendra un poste d’interne qui lui permettra de financer ses études à Bordeaux où il obtint sa deuxième partie du baccalauréat et son PCB à Bordeaux avant de s’inscrire à l’école de médecine de Dijon en 1937 où il poursuivit ses études médicales tout en donnant des cours de sciences naturelles et de mathématiques.

Survint l’invasion allemande en juin 1940 alors qu’il était interne à l’hôpital des Vieux à Dijon, et où il dut opérer durant près d’un mois en travaillant 22h sur 24h…
Très jeune il fut fasciné par la médecine et la chirurgie, car il a été impressionné par les docteurs Denguizli et Bouhajeb, appelés pour soigner les membres de sa famille.
Travailleur acharné, il obtiendra son Diplôme de Médecine en 1945 à la Faculté de Médecine de Paris. Puis deviendra assistant en chirurgie du Dr Jean Dubard à l’hôpital général de Dijon.
De retour à Tunis, il épouse Leïla Bent Taïeb Ben Ammar( militant nationaliste réputé qui a été emprisonné à Borj le Boeuf en 1938 et plus tard suite aux manifestations des années 50) et se heurte à l’ostracisme du milieu hospitalier de l’époque। Les médecins français ne voulaient pas d’un jeune chirurgien tunisien dans les hôpitaux français et le docteur Brun disait « tant que je vivrais, pas un médecin tunisien ne mettra les pieds dans un hôpital » et les médecins tunisiens arrivés avant lui se liguaient pour faire place à ceux qui les courtisaient. Mais il se fera rapidement une excellente réputation et attisera les rivalités professionnelles de ses collègues d’origine sociale plus « bourgeoise » et dont les parents étaient liés à la famille beylicale ou au pouvoir de l’époque.
Sous le Protectorat, il rendit service aux militants blessés (Jrad, Zlitni, …) sans se faire payer ses honoraires … A l’Indépendance, il ne sera jamais nommé chef de service bien qu’il fût le premier chirurgien à pratiquer les opérations cardiologiques sur les enfants à l’hôpital Charles Nicolle, suite à un stage fait à Copenhague et en Suisse sous la direction du Professeur Husfeld en 1954-55 et sauvé de nombreux militants grièvement blessés…Il avait une sacrée notion du devoir et détestait l’esprit courtisan et les lèche-bottes …Parmi ses amis, Farhat Hached, Sliman Ben Sliman, Ezzeddine Annabi, Abdrahman Dziri …
Mais c’est bientôt l’indépendance.
Il sera appelé à enseigner l’Anatomie à l’école Avicenne de Tunis en 1957 et Salah Boulakbèche, directeur de cette école à cette époque était étonné des progrès des élèves infirmiers dans cette matière …Il fut le chirurgien des années 50, apprécié pour sa compétence, sa discrétion et sa scrupuleuse honnêteté.
Il fit trois pèlerinages, l’un en 1975 avec son épouse et deux autres en voiture avec son fils Houcine, le premier en 1985, le second en 1987.
Il pratiqua la médecine jusqu’à plus de 80 ans, et il consacra ses dernières années à la reliure sous la direction du libraire Annabi, à la médecine par les plantes, au dessin, au perfectionnement de la langue anglaise et à l’écriture d’articles divers et surtout à celle de l’histoire de sa vie dédiée à ses enfants et à ses petits-enfants.
Il publia de son vivant la 1re édition de l’ouvrage « La Santé par les produits de la Nature », en 1992, qu’il reprend en 1993, en y apportant des rectifications et de nouveaux chapitres et en recommandant à sa fille de l’éditer avec des index en annexe (index des personnages scientifiques cités, index des termes médicaux, et un index d’entrée au livre) pour faciliter sa lecture. Ce manuscrit est achevé en 1993 ainsi qu’un autre ouvrage « Le Traitement des maladies par les plantes » et un document intitulé « L’histoire de ma vie ou mon anecdote pour mes descendants ».
Il décèdera chez lui, à Bab-Saadoun, au sein de sa famille entouré de ses 10 enfants, de leurs conjoints, de ses petits-enfants ainsi que de sa fidèle épouse qui avait partagé sa vie durant 47 années.
Le Dr Mohamed Zouaoui a eu la médaille du Conseil de l’ordre des médecins en 1990 et une médaille posthume lors du Centenaire de l’hôpital Charles Nicolle en 1994.


FAÏZA ZOUAOUI SKANDRANI (Copyright)

mercredi 17 mars 2010

Docteur Mohamed Zouaoui (1906-1994), figure célèbre de la Médecine en Tunisie

La prochaine rencontre autour du Docteur Mohamed Zouaoui et de son oeuvre est programmée, dans le cadre du mois du Patrimoine, le 8 mai 2010 à l'Espace Abdelaziz Jemaïl à La Marsa...De plus amples informations à venir...

Docteur Mohamed Zouaoui , 1906-1994

Docteur Mohamed Zouaoui  , 1906-1994
Pendant la Seconde Guerre Mondiale à Dijon ...

Docteur Mohamed Zouaoui , 1906-1994

Docteur Mohamed Zouaoui  , 1906-1994
2de Guerre Mondiale ( sans masque)

C'était en 1990 ...

C'était en 1990 ...
Docteur Mohamed Zouaoui et Faïza Zouaoui Skandrani

LA SANTE PAR LES PRODUITS DE LA NATURE

LA SANTE PAR LES PRODUITS DE LA NATURE
Découvrez les vertus secrètes des produits de la nature

ESSAHA BI MANTOUJAT ETTABIA

ESSAHA BI MANTOUJAT ETTABIA
1re éd, LA SANTE PAR LES PRODUITS DE LA NATURE (langue arabe.2007)

LE STRESS

LE STRESS
Lire pour comprendre

LA MIGRAINE

LA MIGRAINE
Migraines, céphalées, traitements

LES TROUBLES du Sommeil

LES TROUBLES du Sommeil
Comment les traiter?

Sophie REVERDI en 2007

Sophie REVERDI en 2007
L' auteur de L'OBésité ou la maladie vue de l'intérieur et de Apprendre à Maigrir...

L'OBESITE ou la maladie vue de l'intérieur

L'OBESITE ou la maladie vue de l'intérieur
Apprendre à maigrir