L’Obésité ou la maladie vue de l’intérieur de Sophie REVERDI
Lorsqu’on est comme moi, citoyen conscient du monde, on a vite fait de se rendre compte des grandes souffrances et du déséquilibre de notre planète. L’obésité est devenue la première cause de mortalité dans le monde.
La planète terre est aujourd’hui divisée en 2.
• Pays riches ou en voie de dévellopement = Surconsommation frénétique de produits gras sucrés et toxiques, et sédentarité, entrainant de multiples complications physique et menant inévitablement à l’ obésité morbide.
• Régions défavorisées: Innombrables et injustes famines entrainant des épidémies cataclysmiques, et l’extinction de population entières.
Leur point commun se nomme “malnutrition”.
La différence: l’obésité est une maladie mortelle qui est réversible par le seul pouvoir de la pensée, ce qui n’est pas le cas des personnes qui souffrent de dénutrition.
Ancienne obèse, l’obésité est devenu mon combat et ma prophétie.
Pour en avoir connu les affres, ma perception de cette maladie, sur les circonstances qui étaient alors miennes, est le propos de ce livre.
Les obèses voudraient tous à des moments de désespoir, qu’on puisse leur venir miraculeusement en aide, et qu’ils n’aient plus d’efforts à fournir, que les résultats soient instantanés et visibles comme par magie. Comme je les comprends!!! et comme moi aussi j’ai longtemps poursuivi ce Saint Graal.
Mais la vérité, est qu’une liposuccion, ou une chirurgie gastrique, ne changeront pas le problème. Les poudres protéinées et les régimes instantanés non plus!!!
Ils font tous maigrir, oui mais à quel prix, et pour combien de temps ?
Ma philosophie, est simple, et consiste à dire ceci :
- L’obésité est une maladie plurifactorielle, et qui touche tous nos sens, et entache notre vie à bien des niveaux. Elle nous détruit de l’intérieur comme de l’extérieur.
Pour guérir, il faut d’abord admettre qu’on est malade.
Ensuite il faut comprendre certains mécanismes qui sont propres non seulement aux obèses, mais aussi à ceux qui ne le sont pas…
Comme l’auto-dénigrement, le non -amour de soi, l’ignorance absolue de notre potentiel, de nos facultés, de notre force.
L’obésité est un grand drame non seulement pour une personne qui en est atteinte mais encore pour son entourage car c’est une maladie compliquée et qui isole le ou la concerné(e) de manière désolante .
Ce livre a pour but aussi d’aider les membres d’une famille aussi bien que la personne concernée, à mieux savoir ce qu’il faut faire.
À comprendre réellement les tenants et les aboutissants de cette maladie, à être en terrain de connaissance, à voir ce que l’obèse ressent, à ne plus le juger, à ne plus l’obliger, le priver ou le contraindre.
Un obèse seul, a du mal a lutter, néanmoins il n’appartient qu’à lui aussi de choisir.
Mais toute sa famille entière doit se mobiliser à ses côtés.
Je donne aussi beaucoup d’astuces, pour manger à sa faim, sans aucune limitation, de bons aliments et mettons fin à la théorie du “non grignotage”, et du” je crève de faim”.
Mieux vaut manger beaucoup et à sa faim, de bonnes choses afin de rééquilibrer son organisme sur le long terme, que de se priver et de replonger, dans la folie de la “malbouffe”.
Décrivant les étapes de vie d’un obèse, de l’enfance à l’adolescence, de l’age adulte, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, ce livre révèle beaucoup de choses ignorées et incomprises, mais j’y parle aussi d’amour, de beaucoup d’amour pour soi et pour les autres, et de cette force infinie qui est en chacun de nous et que nous ignorons.
Faiza Skandrani est une pionnière intuitive et intelligente, car pouvoir donner la parole à d’anciens malades qui ont “l’expertise” de leur propre maladie, d’un point de vue “non scientifique” mais vécu se fonde sur l’essence intime de l’être.
Cela permet de faire ce lien essentiel, vers la pratique et le raisonnement scientifique avec la volonté commune des uns et des autres.
JUGURTHA INTERNATIONAL en me faisant l’honneur d’initier la collection CIBLE SANTÉ& VÉCU , ouvre la voie d’une nouvelle approche thérapeutique, réflexive : c’est en lisant et en pensant l’expérience des Autres qu’on peut revenir sur sa propre expérience, la relativiser et la maîtriser . Je lui suis infiniment reconnaissante d’avoir pressenti cette importance de la communication d’une personne qui a énormément souffert de sa maladie avant de retrouver le chemin de la sérénité . Je pense que cette dimension humaine du vécu des patients essentiel est urgent à considérer. Je la remercie de m’avoir aidé à rendre mon message public .
Sophie REVERDI